Relations avec mon père
Page 1 sur 1
Relations avec mon père
Mon père est né au sein d'une famille ouvrière catholique du nord-pas de calais. Son père était mineur, puis cheminot. Ils vivaient dans des corons miniers, à Lens. J'ai des souvenirs assez attendris sur cette région et mes grands parents, surtout mon grand père qui était très gentil, adorable. Ma garnd mère était elle ausi très autoritaire (Décidement !). Mon père avaitun frère beaucoup plus âgé qui ets farti faire sa vie très tôt. Il avait aussi une jeune soeur, que j'adorais. Elle était amie avec ma mère, alors jeune fille, en Lorraine, suite à des déplacements et exodes dûs à la guerre. C'est comme cela que mon père et ma mère se sont connus...
Il a eu presque une enfance de fils unique, car, comme il réussissait ses études, il a été apparemment exempté de beaucoup de devoirs filiaux. C'est sa soeur qui a dû faire les efforts. Cela je l'ai su plus tard, lors de conversations avec elle. Mais elle ne semblait pas en garder de mauvais souvenirs... ou de ranceur... Mais lui, en a conservé une certaine manière d'être, avec les femmes notamment. Très conservateur... et asez macho...
Je n'ai jamais pu discuter très longtemps avec lui. Nous avions des avis trop opposés.
Mon père était d'un caractère bouillant, colérique. Je me souviens de ses colères. Malgré cela il n'a jamais été inutilement autoritaire avec moi. Il faut dire qu'en général, qu'après avoir satisfait au exigences de la vie familiale (les repas en commun), je me réfugiais en m'enfermant dans ma chambre. Je ne prenais pas de risque ;-)
déjà tu te cachais, tu apprenais à faire le dos rond... je comprends pourquoi tu crains les conflits et n'aimes pas les affrontements !
Malgré ses colères, il était néanmoins très généreux, surtout de ses efforts. Je me souviens qu'alors qu'il travaillait à Paris (nous habitions alors à Auffargis, près de Rambouillet), il n'avait de cesse de rentrer avec les résultats des recherches que je pouvais lui demander de faire (bouquins, etc...). Qu'est-ce que j'ai pu le faire marcher dans Paris!...
Il avait une très grande culture , même autodidacte. Il m'a fait partager le plaisir de la musique. Il était expert de la musique classique (ce pour quoi j'étais alors assez réfractaire), mais a contribué à développer mes goûts musicaux en m'offrant régulièrement des disques ou des cassettes de musique à laquelle il pouvait être réfractaire. Je lui en suis reconnaissante.
Je l'ai découvert avec mes filles. A l'annonce de notre intention d'adopter, surtout à l'étranger, il a été assez déçu, voire opposé. J'avais alors des craintes. Quand est arrivée ma petite Chantal, le 12 novembre 1988 (arrivée de l'avion de Séoul), il est devenu gâteux avec elle. Il adorait finalement la câliner. A l'arrivée de Corinne, cela a été un peu plus difficile. Parce qu'elle avait un caractère très dur. Mais elle lui a fait tourner la tête... mais aussi en bourrique. Elle le narguait carrément quand il la grondait pour une bêtise. Il avait du mal à supporter. Mais il était quand même à quatre pattes à terre pour jouer avec elle. Je ne lavais jamais connu ainsi.
c'est incroyable ce que les grands-parents se lâchent avec les petits enfants... je n'ai pas souvenir d'une maman câline mais c'est fou ce qu'elle l'est avec Mélissa et Yoan, les enfants de RG (cf photo Noel 2006)
Ils sont tous superbes! Comme tu t'en souviens comme moi, c'est cela qui m'a conduite à chérir mes filles. Mais pas à tout accepter, je te rassure...
Je pense que je l'aimais bien, malgré ses colères et ses opinions si tranchées... Il est décédé d'un cancer foudroyant le 11 mars 1996. Je m'en souviendrai toujours: je me suis réveillée en sursaut à 3 heures précises cette nuit-là. J'avais eu l'impression d'une corde tendue qui lâchait brutalement en résonant dans mon corps.
Waaouh ! Moi qui ne crois ni aux prémonitions, ni aux liens paranormaux, j'aimerais bien savoir comment ça peut arriver...
Je n'y croyais pas moi non plus avant. Mais là, c'était trop fort. J'en suis toujours remuée.
Et à 6 heures du matin, ma mère m'appelle pour m'annoncer que l'hôpital venait de lui téléphoner pour lui annoncer que mon père était décédé dans la nuit à 3 heures. Et je n'étais pas surprise... Etrange, non? J'en arrive à penser qu'il y avait quand même quelque chose entre nous deux... Depuis, je vais régulièrement sur sa tombe, à Auffargis. Et je suis la seule à le faire...
Mais je ne sais pas ce qu'il aurait pensé de mon transexualisme. L'aurait-il accepté? M'aurait-il rejetée, comme mon frère? Je ne sais pas si mère lui avait fait part de les "penchants" qu'elle découvrait... En tout cas, c'était alors la terreur pour moi..
peut-être ta mère te le dira-t-elle un jour...
Honnêtement, j'en doute, hélas!
Il a eu presque une enfance de fils unique, car, comme il réussissait ses études, il a été apparemment exempté de beaucoup de devoirs filiaux. C'est sa soeur qui a dû faire les efforts. Cela je l'ai su plus tard, lors de conversations avec elle. Mais elle ne semblait pas en garder de mauvais souvenirs... ou de ranceur... Mais lui, en a conservé une certaine manière d'être, avec les femmes notamment. Très conservateur... et asez macho...
Je n'ai jamais pu discuter très longtemps avec lui. Nous avions des avis trop opposés.
Mon père était d'un caractère bouillant, colérique. Je me souviens de ses colères. Malgré cela il n'a jamais été inutilement autoritaire avec moi. Il faut dire qu'en général, qu'après avoir satisfait au exigences de la vie familiale (les repas en commun), je me réfugiais en m'enfermant dans ma chambre. Je ne prenais pas de risque ;-)
déjà tu te cachais, tu apprenais à faire le dos rond... je comprends pourquoi tu crains les conflits et n'aimes pas les affrontements !
Malgré ses colères, il était néanmoins très généreux, surtout de ses efforts. Je me souviens qu'alors qu'il travaillait à Paris (nous habitions alors à Auffargis, près de Rambouillet), il n'avait de cesse de rentrer avec les résultats des recherches que je pouvais lui demander de faire (bouquins, etc...). Qu'est-ce que j'ai pu le faire marcher dans Paris!...
Il avait une très grande culture , même autodidacte. Il m'a fait partager le plaisir de la musique. Il était expert de la musique classique (ce pour quoi j'étais alors assez réfractaire), mais a contribué à développer mes goûts musicaux en m'offrant régulièrement des disques ou des cassettes de musique à laquelle il pouvait être réfractaire. Je lui en suis reconnaissante.
Je l'ai découvert avec mes filles. A l'annonce de notre intention d'adopter, surtout à l'étranger, il a été assez déçu, voire opposé. J'avais alors des craintes. Quand est arrivée ma petite Chantal, le 12 novembre 1988 (arrivée de l'avion de Séoul), il est devenu gâteux avec elle. Il adorait finalement la câliner. A l'arrivée de Corinne, cela a été un peu plus difficile. Parce qu'elle avait un caractère très dur. Mais elle lui a fait tourner la tête... mais aussi en bourrique. Elle le narguait carrément quand il la grondait pour une bêtise. Il avait du mal à supporter. Mais il était quand même à quatre pattes à terre pour jouer avec elle. Je ne lavais jamais connu ainsi.
c'est incroyable ce que les grands-parents se lâchent avec les petits enfants... je n'ai pas souvenir d'une maman câline mais c'est fou ce qu'elle l'est avec Mélissa et Yoan, les enfants de RG (cf photo Noel 2006)
Ils sont tous superbes! Comme tu t'en souviens comme moi, c'est cela qui m'a conduite à chérir mes filles. Mais pas à tout accepter, je te rassure...
Je pense que je l'aimais bien, malgré ses colères et ses opinions si tranchées... Il est décédé d'un cancer foudroyant le 11 mars 1996. Je m'en souviendrai toujours: je me suis réveillée en sursaut à 3 heures précises cette nuit-là. J'avais eu l'impression d'une corde tendue qui lâchait brutalement en résonant dans mon corps.
Waaouh ! Moi qui ne crois ni aux prémonitions, ni aux liens paranormaux, j'aimerais bien savoir comment ça peut arriver...
Je n'y croyais pas moi non plus avant. Mais là, c'était trop fort. J'en suis toujours remuée.
Et à 6 heures du matin, ma mère m'appelle pour m'annoncer que l'hôpital venait de lui téléphoner pour lui annoncer que mon père était décédé dans la nuit à 3 heures. Et je n'étais pas surprise... Etrange, non? J'en arrive à penser qu'il y avait quand même quelque chose entre nous deux... Depuis, je vais régulièrement sur sa tombe, à Auffargis. Et je suis la seule à le faire...
Mais je ne sais pas ce qu'il aurait pensé de mon transexualisme. L'aurait-il accepté? M'aurait-il rejetée, comme mon frère? Je ne sais pas si mère lui avait fait part de les "penchants" qu'elle découvrait... En tout cas, c'était alors la terreur pour moi..
peut-être ta mère te le dira-t-elle un jour...
Honnêtement, j'en doute, hélas!
Sujets similaires
» Relations avec mon frère
» Relations avec ma mère
» Mes relations sexuelles
» mon éducation
» Père et mère de Céline
» Relations avec ma mère
» Mes relations sexuelles
» mon éducation
» Père et mère de Céline
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|